Argumentaire

Colloque Ralentir, bifurquer, « transitionner »,

10 ans après la COP21, quelles transformations écologiques dans les territoires ?

27-28 nov. 2025 Brest (France)

Escargot Quimper

Dessin réalisé par Louise Sawtschuk

 

Université de Bretagne Occidentale (UBO)

Faculté des Lettres et Sciences Humaines – Victor Segalen

20 Rue Duquesne, 29200 Brest

 

 

En octobre 2015 se tenait en France la COP 21 sur le climat. L’accord de Paris, issu de cette COP, visait à maintenir le réchauffement de la Terre en deçà de 2°C, voire 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels. C’est dans ce contexte qu’a été organisé à Brest, en 2015, le colloque « Changement climatique, aménagement de l'espace et Transition urbanistique », partageant le constat d’une faible mobilisation dans le secteur de l’aménagement et de l’urbanisme, une transition urbanistique nécessitant de modifier la manière de construire, d’habiter mais aussi de se déplacer (Calthorpe, 2013 ; Desse et al, 2017). Qu’en est-il 10 ans après ? Est-ce qu’une transformation, s’est opérée depuis pour appliquer, dans les territoires, la trajectoire dessinée lors de la COP 21 ? Selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (UNEP, 2024) nous entrons dans un moment « critique » du climat : la poursuite de la dynamique de la dernière décennie pourrait entraîner un réchauffement d’au moins 3,1 °C d’ici la fin du siècle, le scénario de 1,5°C nécessite de diminuer les émissions de 42 % d’ici 2030 en comparaison avec le niveau de 2019. La prochaine COP 30 sur le climat, qui aura lieu au Brésil en novembre 2025 se déroulera dans le un contexte d’un nouveau désengagement des États-Unis sur l’accord de Paris. Dans ce contexte, le laboratoire d’études et de recherche en sociologie (LABERS) organise dans le cadre de son axe de recherche « Territoires et culturalités » du 20 au 21 novembre 2025 à l’université de Brest le colloque Ralentir, bifurquer, « transitionner », 10 ans après la COP21, quelles transformations écologiques dans les territoires ? L’enjeu est de décrire les dynamiques et les trajectoires de transformations écologiques, celles enclenchées comme celles qui restent à faire, tant au niveau des discours, des institutions, que des différents secteurs et des groupes sociaux.

 

Pourquoi les politiques territoriales de développement continuent-elles à tenir à distance les objectifs environnementaux pourtant identifiés et fixés depuis plus d’une décennie ? Avons-nous vraiment « ralenti » (Parrique, 2022) ? Ralentir est-il suffisant ? Ne faut-il pas bifurquer plus radicalement pour transformer nos territoires ? Quelles sont les dynamiques de transformation des différents secteurs ? Les crises de la dernière décennie ont-elles influencé les trajectoires engagées préalablement (retour en arrière, accélération, stagnation) ? Est-ce que certaines décisions prises ont eu des effets en matière de politiques publiques, mais aussi de transformation des pratiques individuelles et collectives vers une transition écologique ? Est-ce qu’un écosystème de l’accompagnement aux transitions s’est développé ? Comment les différents groupes sociaux se positionnent et agissent à l’égard des enjeux de transformation écologique ?

 

Ce colloque contribuera à apporter quelques réponses à ces questions. Des propositions sont attendues autour de quatre axes thématiques :

 

1)    Expressions et discours autour de la transition écologique : enjeux descriptifs, enjeux politiques.

 

2)    Quels engagements et leviers institutionnels pour changer de trajectoire écologique ?

 

3)    Réalités des transformations sectorielles à l'échelle des territoires : freins, leviers, opportunités, inégalités, échecs et conflits.

 

4)    Quelles différenciations dans la réception, l’appropriation et la mise en œuvre des transformations écologiques à l’échelle des comportements individuels et collectifs.

 

 

AXE 1 - Expressions et discours autour de la transition écologique, enjeux descriptifs, enjeux politiques. Quel vocabulaire est mobilisé pour penser et décrire les réponses aux dérèglements climatiques et environnementaux ?

 

Les contributions pourront interroger les notions de transition, développement durable, atténuation, adaptation, résilience… et des nombreux termes employés pour rendre compte des mesures de lutte contre les désordres écologiques produits par l’action humaine. Chaque terme a des implications différentes, des avantages et des inconvénients pour les acteurs qui les mobilisent. Par rapport à l’expression « développement durable » particulièrement utilisée dans les années 2000, la « transition » a pris progressivement le relais dans de nombreux discours scientifiques, techniques ou politiques. Pourtant, dans le champ politique, il était déjà question de « transition vers un développement durable » au moment de la publication du rapport Brundtland en 1987. Le terme de transition disparaît ensuite au profit de la notion de « développement durable », équilibre entre le social, l’environnement et l’économique ne remettant pas en cause un modèle capitaliste néolibéral.Si la formulation « en transition » porte un projet de société ou plutôt l’idée de la nécessité d’une transformation de la société, celui-ci euphémise et tend à banaliser l’urgence et sert souvent à légitimer le recours au « techno-solutionnisme » (Mallet, 2024). Sur les énergies, la notion de transition tend par exemple à négliger le fait que pour le moment, à l’échelle mondiale, les énergies s’additionnent et surtout s’entremêlent plutôt qu’elles ne se remplacent (Fressoz, 2024). La notion de « risque » s’invite dans les manières de dire et de penser les problèmes climatiques auxquels il faudrait répondre par des politiques d’ « adaptation », d’ « atténuation» ou de « résilience ». Le terme de « crise », quant à lui entretient l'illusion d’un « retour à la normale ». 

 

Les propositions pourront poser la question de la recherche du « bon concept » du point de vue des acteurs mobilisés : dans les rapports de force entre différentes conceptions des buts à atteindre et des moyens mobilisés pour y parvenir, quel terme s’impose, quand, comment, auprès de qui. Le concept d'« anthropocène » diffusé depuis une dizaine d’années a été invalidé en 2024 par la commission de stratigraphie. Il était par ailleurs déjà discuté depuis dix ans au sein des sciences sociales et d’autres propositions « anglocène », « capitalocène » « plantationocène » se sont s’attaché à décrire les aspects historiques, sociaux, économiques et culturels de cette période (en insistant sur les aspects destructeurs, polluants, énergétiques, productivistes, extractivistes, coloniaux, racistes, genrés, esthétiques… des processus en cours). Quels sont les mots les plus pertinents pour donner la clé de compréhension de la complexité et de la gravité de la situation environnementale ? Quand les utiliser (et par qui), et comment les acteurs et actrices des territoires s’en servent pour favoriser une véritable « bifurcation », pour « ralentir » et limiter les impacts de notre mode de production et de nos modes de vie (nommé parfois « frugalité », « sobriété » ou « décroissance ») ?

 

AXE 2 - Quels engagements et leviers institutionnels pour changer de trajectoire écologique ?

 

Les contributions peuvent faire un retour en arrière pour montrer le processus d’évolution des orientations en amont de la COP 21 à travers, par exemple, la succession des COP depuis 1995, tout comme celles depuis 2015. Le croisement ou la comparaison de contenus avec d’autres textes élaborés à d’autres échelles comme les conférences nationales (le Grenelle de l’environnement de 2007 en France) ou plus locales, (bassin versant, « bio-région » définie sur des critères démocratiques et écologiques, territoires aux caractéristiques spécifiques - îles du pacifique, Amazonie…, ou de peuples autochtones habitant des zones particulièrement menacées) seront autant de moyens pour analyser les progrès et les limites des textes et orientations politiques.

Sur certaines dispositions, des retours en arrière peuvent être observés, sur d’autres, des nouveautés, des avancées. Expliciter les raisons de ces variations est un moyen pour comprendre l’attention ou le déni collectif face aux désordres écologiques et notamment le changement climatique.

Au-delà des textes généraux de cadrage eux-mêmes, cet axe s’intéresse également à la traduction des orientations dans des politiques publiques concrètes, aux engagements pris qui se traduisent en actes. Pour la France, par exemple, des schémas directeurs et des PCAET qui conditionnent les choix d'aménagement, des impôts et des éco-taxes… mais aussi des financements et des incitations pour prendre le virage nécessaire dans le cadre de la mise en œuvre d’un autre modèle encore non défini.

Cet axe propose aussi de décrire la structuration progressive d’un écosystème et d’une ingénierie et expertise technique autour des transitions (ADEME, CEREMA, services des collectivités, bureau d’étude, associations expertes) susceptibles de peser dans l’élaboration des politiques publiques comme des nouvelles normes diffusées à destination des citoyens, des entreprises comme des collectivités. Le développement de l’accompagnement aux transitions lors de la décennie écoulée peut s’illustrer notamment par la dynamique des « fresques » (du climat, des possibles, de la mobilité, du football, du numérique responsable, de l’alimentation etc.) dont les effets sont à interroger.

 

AXE 3 -  Réalités des transformations sectorielles : freins, leviers, opportunités, inégalités, échecs, conflits et possibles ?

Cet axe explorera les trajectoires des transformations opérées ou non lors de cette dernière décennie dans les différents secteurs (énergie, mobilité, biodiversité, agriculture, éducation, urbanisme, santé, sport, etc.). Les contributions décriront les blocages et les opportunités qui peuvent expliquer des changements en faveur ou en défaveur de l’environnement dans l’espace et dans le temps : description des périodes ou événements propices (crises économiques, sanitaires) des disparités géographiques (rural vs urbain) culturelles ou politiques. Le secteur de l’énergie est central avec des énergies fossiles qui représentent depuis 30 ans environ deux tiers de la consommation d’énergie de la France (91 % pour le secteur des transports). Ce constat illustre le défi que représente encore la décarbonation de l'énergie. Un tournant en faveur des « énergies propres » a bien eu lieu lors de la dernière décennie au niveau mondial, mais la notion de « transition énergétique » est-elle vraiment la bonne pour décrire ce processus (Fressoz, 2024) ? Les notions de « ralentissement » et de « bifurcation » invitent à envisager la réduction des émissions de GES de manière multisectorielle et multiscalaire. Par exemple, la décarbonation du secteur des transports suppose des transformations des pratiques dans le sens d’une plus grande sobriété (raccourcissement des distances parcourues, allongement des durées de parcours de ces distances). Le basculement vers des mobilités durables (électrification, véhicules intermédiaires, mobilités partagées) passe avant tout par le développement des circuits courts, voire dans la transformation de l’organisation des chaînes logistiques (Beyer et al., 2022). Les transformations nécessaires concernent directement les pratiques d’aménagement du territoire, passant par la limitation de l’étalement urbain (ZAN) et la restauration écologique (Règlement européen sur la restauration de la nature). Plus largement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre suppose des évolutions des aménagements et des modes de vie (Flipo, 2020). Quelles transformations des pratiques éducatives ou de sensibilisation se sont opérées, et pour quels résultats concrets ? Les propositions pourront également intégrer une réflexion plus générale sur la manière dont certains paradigmes structurent une partie de ces transformations, comme la notion de « croissance verte » (Tordjman, 2024). Une attention particulière sera portée aux échecs, aux « retours en arrière » et aux conflits mais aussi aux « possibles », initiatives inspirantes qui essaiment dans les territoires.

AXE 4 -  Quelles différenciations selon les groupes sociaux dans la réception, l’appropriation et la mise en œuvre des transformations écologiques à l’échelle des comportements individuels et collectifs ?

 

Cet axe pose comme hypothèse que les différents groupes sociaux ne s’approprient pas de la même façon les enjeux des COP et l’impératif de réduction des Gaz à Effet de Serre. Les propositions pourront décrire ces différences et analyser leurs conséquences pour la capacité à agir individuellement ou collectivement. Quatre types de rapports à l’écologie selon les classes sociales, des plus ou moins dotés socialement, et selon que leurs capitaux soient plutôt culturels ou économiques ont été distingués (Comby, 2024). Un premier groupe, fortement doté en capitaux économiques, adhère à une écologie réformatrice des gestes individuels, dans le registre d’une autre manière de consommer (acheter une voiture électrique, isoler sa maison…), sans pour autant renoncer à quelques « écarts » (prendre l’avion pour ses vacances, etc.). Les classes supérieures ou moyennes disposant plutôt de capitaux culturels adoptent volontiers un rapport plus radical, anticapitaliste et en rupture. Pour les classes moyennes et les classes populaires stabilisées, le rejet du discours écologiste est massif. Celui-ci est assimilé à de la violence symbolique des classes dominantes sur les classes populaires et à un risque de déclassement social, ce qui n’exclut toutefois pas des pratiques de « bon sens ». Enfin, les groupes sociaux les plus précarisés se montrent généralement plus détachés des discours écologiques tout en mettant en pratique de fait une sobriété sous contrainte. Au-delà de cette typologie en termes de classes sociales attentives à la fois aux conditions matérielles de vie et aux enjeux de distinction et de positionnement par rapport aux autres groupes sociaux, l’objectif de cet axe est d’inviter à poursuivre l’étude dans une perspective intersectionnelle des capacités, appétences, adhésions ou distances à l’égard des injonctions climatiques, mais aussi pratiques et modes de vie des différents groupes sociaux, articulant les différentes dominations et inégalités : les différenciations en matière d’âge (collectif du Loriot, 2024), de sexe (Pruvost, 2021 ; Gaillard, 2021), d’ancrage territorial de résidence (Rubert, 2023), etc.

Quelles sont depuis la COP21, de manière socialement différenciée, les transformations des modes de vie, des pratiques du quotidien ? Comment se sont par ailleurs renouvelées les représentations, les opinions, traduites dans des comportements électoraux, dans des positionnements climato-sceptiques ou des angoisses climatiques, dans des formes d’adhésion ou de rejet des mobilisations et des mouvements sociaux écologiques ?

 

L’appel à communication sera ouvert à partir du 17 février, les résumés des propositions (3000 caractères) de communications orales ou de posters sont attendus pour le 5 mai. La langue principale du colloque est le français, des communications (et résumés) en anglais sont aussi acceptées. Elles sont à déposer à ce lien https://ralentir-cop21.sciencesconf.org/submission/submit?lang=fr



Bibliographie indicative

Adam, M. (2024). Contre la ville durable. Edition Grévis. 160 p.

Ambroise-Rendu, A.-C., Hagimont, S, Mathis, C.-F.  et Vrignon, A. (2021). Une histoire des luttes pour l’environnement. XVIIIe-XXe : trois siècles de débats et de combats.

Ardillo, J. (2015). Les Illusions renouvelables Énergie et pouvoir : une histoire.

Audier, S. (2017) La société écologique et ses ennemis. Pour une histoire alternative de l’émancipation‪, Paris, La Découverte.

Auvet, B., Sartre, X. A. D., Desvallées, L., Le Visage, S.,  Chailleux, S. (2024). La modernisation écologique en action: les promesses à l’aune de leurs contradictions internes. Développement durable et territoires. Économie, géographie, politique, droit, sociologie, 15(3).

Bonneuil, C. (2017) Capitalocène Réflexions sur l’échange écologique inégal et le crime climatique à l’âge de l’Anthropocène. EcoRev' N° 44(1), p. 52-60. https://doi-org.scd-proxy.univ-brest.fr/10.3917/ecorev.044.0052.

Bonneuil, C. et Fressoz, J.-B. (2013). L’événement anthropocène. La terre, l’histoire et nous.

Bourg, D., & Papaux, A. (2010). Écologie, 1980-2010: de l'exception française à la normalisation. Le débat, 160(3), 94-114.

Boyer, D. (2019) Energopolitics: Wind and Power in the Anthropocene, Duke University Press.

Boyer, D. (2023) No More Fossils. University of Minnesota Press.

Calthorpe, P. (2013). Urbanism in the Age of Climate Change, New York: Island Press. 152 p.

Collectif du Loriot (2024), Avoir 20 ans à Ste Soline, La Dispute.

Comby, J-B., (2024) Écolos mais pas trop… Les classes sociales face à l’enjeu environnemental, Paris, Raisons d’agir.

Daggett, C. N. (2023). Pétromasculinité. Du mythe fossile patriarcal aux systèmes énergétiques féministes.

Debeir, J.-C., Hemery, D. et Deleage, J.-P., (1986). Les servitudes de la puissance, une histoire de l'énergie.

Deneault, A. (2024). Faire que ! L’engagement politique à l’ère de l’inouï.

Desse, R. P., François, A., Holvoet, M.,  Sawtschuk, J. (2017). Introduction. Adapter les territoires aux changements climatiques: transition urbanistique et aménagement de l’espace. Norois, (4), 7-13.

Ferdinand, M. (2019). Une écologie décoloniale, Penser l’écologique depuis le monde caribéen. Le Seuil, « Anthropocène »

Flipo, F. (2020). L'impératif de la sobriété numérique: l'enjeu des modes de vie (No. hal-03340158).

Fressoz, J.-B. (2024). Sans transition: une nouvelle histoire de l'énergie. Seuil. 409 p.

Gaillard, E. (2021). « Les femmes Gilets jaunes : un écologisme de pauvres ? », Ecologie et Politique, Vers de nouvelles écologies populaires ? Fondation de l’Ecologie Politique et Le bord de l’eau éditions, n°62 : 83-96.

Haraway, D. F. Anthropocène, Capitalocène, Plantationocène, Chthulucène Faire des parents. Multitudes, Traduit de l’anglais par Neyrat, n° 65(4), 2016, p. 75-81. https://doi-org.scd-proxy.univ-brest.fr/10.3917/mult.065.0075.

Keucheyan, R. (2018). La nature est un champ de bataille. Essai d’écologie politique, Paris, Éd. La Découverte, coll. Zones.

Keucheyan, R. (2019). Les besoins artificiels, comment sortir du consumérisme, Paris, Éd. La Découverte, coll. Zones.

Laroche, F. (2025). La face cachée de la sobriété. Éditions de l'Aube.

Le Roux, T. et Jarrige, F. (2017). La contamination du monde. Une histoire des pollutions à l'âge industrielle.

Liboiron, M. (2024). Polluer, c'est coloniser.

Mallet, L. (2024). Un consensus par le vide?. Revue Projet, 400(3), 31-33.

Malm, A. (2018). L'anthropocène contre l'histoire. Le réchauffement climatique à l'ère du capital.

Malm, A. (2020). La Chauve-Souris et le capital. Stratégie pour l'urgence chronique.

Mitchell, T. (2017). Carbon Democraty : le pouvoir politique à l’ère du pétrole.

Parrique T. (2022), Ralentir ou périr. L'économie de la décroissance, Seuil.

Pharo, P. (2018). Le capitalisme addictif.

Pruvost Geneviève (2021), Quotidien politique. Féminisme, écologie, subsistance, La Découverte.

Rist, G. (2013). Le développement, histoire d'une croyance occidentale.

Rist, G. (2018). La tragédie de la croissance.

Rosa H. (2010), Accélération. Une critique sociale du temps, La Découverte. [traduit de l'allemand par Didier Renault, 1ère édition 2005]

Rubert A. (2023). « « Nous à la campagne, l’écologie, on la connaît ». Contestations et appropriations des injonctions environnementales par des Gilets jaunes ruraux », Politix, vol. 144, no. 4, pp. 67-97.

Stiegler, B. (2019). « Il faut s’adapter ». Sur un nouvel impératif politique.

Szeman, I. (2016) After Oil. West Virginia University Press.

Szeman, I. (2019) On Petrocultures: Globalization, Culture, Energy. West Virginia University Press.

Szeman, I. (2024) Futures of the Sun: The Struggle Over Renewable Life. University of Minnesota Press.

Topcu, S. (2013). La France nucléaire. L’art de gouverner une technologie contestée.

Tordjman, H. (2024). La croissance verte contre la nature: critique de l'écologie marchande. La découverte.

United Nations Environment Programme (2024). Emissions Gap Report 2024: No more hot air … please! With a massive gap between rhetoric and reality, countries draft new climate commitments. Nairobi. https://doi.org/10.59117/20.500.11822/46404.

 

 

Personnes connectées : 2 Vie privée | Accessibilité
Chargement...